Bloc-notes

Infos et pensées au fil de l'année ...

  • Mon Eglise de demain...

    « Une chose est certaine, l’Église de demain ne peut pas se passer de croyants qui s’engagent, poussés par le Souffle de Dieu. »

    Jamesjordanflickr

    « Mon Eglise de demain a moins de pasteurs. A la bonne heure, elle est formée de chrétiens qui s’engagent… »

    Et vous, comment finissez-vous cette phrase qui commence par : « Mon Eglise de demain... » ?

    Les uns, vous rappellerez vos souvenirs, peut-être avec un peu de nostalgie. Ah, c’était bien, les rencontres d’enfants, la retraite des confirmands, un entretien particulièrement profond. S’y mêle peut-être le regret d’avoir consacré trop peu de temps, parce qu’entraîné par le tourbillon de la vie. Mais au fond de vous, vous vous dites : ce lieu existe, je pourrai y retourner… un jour.

    D’autres, vous êtes les piliers de toujours, présents régulièrement ou du moins de temps à autre. Pour vous, l’Église est immuable, le culte toujours à la même heure, le pasteur dans son presbytère. Pour vous, il n’y a pas de raison que l’avenir soit différent du passé.

    Il y a celles et ceux qui rêvent d’une Eglise plus « jeune et moderne ». Pour d’autres, elle n’a guère d’importance.

    Ah! mettez-vous à évoquer l’avenir et vous naviguerez rapidement dans les eaux troubles, entre nostalgie et rêverie. Mais si vous ne l’envisagez pas du tout, par crainte du changement, il vous prendra par surprise, et c’est la panique !

    C’est pourquoi nous y allons en douceur, mais d’un pas décidé ! Deux rendez-vous, voire trois, cet été à Sélestat : le 30 juin, au culte consistorial et le 1er septembre, lors de la fête paroissiale où nous aurons une assemblée de paroisse !

    Une chose est certaine, l’Église de demain ne peut pas se passer de croyants qui s’engagent, poussés par le Souffle de Dieu. Donc, venez nombreux pour apporter votre contribution !

    (Mot du pasteur dans le Partage-Présence n° 218)

    © photo Flickr James Jordan

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  • Neuf jeunes prennent leur envol dans la foi (et dans la joie)

    Confirmations2019

     

    « Offrez à Dieu un culte joyeux ! ». C’est ce que dit le psaume 100, choisi par la plupart des confirmands pour leur présentation. Eh bien, ils se sont pris au mot avec une photo de confirmation originale.

    La joie mais aussi la solennité étaient au rendez-vous en ce 12 mai, pour le culte festif de fin de catéchisme à la paroisse protestante. Justine, Charlotte, Matthieu, Nicolas, Lélio, Théo, Yoann et Théo (de gauche à droite sur la photo) y ont confirmé leurs vœux de baptême et reçu l’imposition des mains. Quatre semaines auparavant, leur camarade Maxime avait bénéficié du même rituel dans sa paroisse d’origine d’Alsace Bossue.

    Confirmation2019 2 (cliquez pour agrandir)

     

    Une promesse concrète qu’ils ont exprimée est de faire silence, sans écrans, au moins une fois par semaine pour méditer sur leur vie et sur leur relation à Dieu.

    Pendant le culte ponctué par des chants et l’intervention de la chorale protestante de Sundhouse-Sélestat, la vice-présidente du Conseil Presbytéral, Éliane Bernhard, a adressé des mots d’accueil et offert des cadeaux symboliques aux confirmés. Elle a rappelé l’origine de cette fête des jeunes qui remonte à Martin Bucer, le réformateur strasbourgeois née à Sélestat. Dans sa prédication, le pasteur Jürgen Grauling a sensibilisé les jeunes et leurs familles à la responsabilité des croyants dans le monde, appelés à en être la lumière à la suite du Christ. « Laisse la lumière briller ! » était son message, avec des exemples concrets, comme les petits gestes pour la protection de la nature et du climat.

    Confirmation2019 3

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  • Eveil du Printemps

    Eveil du Printemps !

    C'est le titre que donne notre amie Dana Perez à la deuxième session "Arts du mouvement & intériorité" du dimanche 31 mars.

    Dans sa présentation, elle fait allusion à la lettre "mu" japonaise, signifiant "le vide" : sa calligraphie représente le labeur des bûcherons qui abattent des abres pour ouvrir une clairière dans une épaisse forêt.

    Le temps du Carême et de la Passion n'est-il pas ce travail intérieur qui donne l'occasion de faire le vide de choses encombrantes ? Ce n'est qu'ensuite que la lumière de Dieu pourra filtrer à travers les brèches ainsi ouvertes.

    Que ce soit dans notre vie personnelle ou dans la vie ecclésiale, mieux vaut regarder en face ce qui nous barre la vue et l'avenir pour laisser le Christ tracer sa Croix dessus. Alors Dieu se fera jour, et une vie nouvelle pourra s'épanouir à Sa lumière.

    Les Conseils Presbytéraux du secteur se sont rencontrés fin janvier pour entamer une réflexion d'avenir : Quelle Eglise en 2030, localement ? Les enjeux sont énormes, tant se précipitent les changements en cours et à venir. Entre nostalgie et illusions, nous ferons le grand Oschterputz pour que Pâques puisse éclater...

    Bien à vous,

     

    Jürgen Grauling

    Danaeveilprintempsmu

  • Mot d'ordre 2019

    Motordre2019

  • A quoi cela vous sert-il ?

    4quartscreche

    (Saint François d’Assise)

    Texte lu lors de la saynète des enfants "Curia, enfant du palais", dimanche 16/12/2018

    repris lors du 4Quarts-partage du mois le 20/12


    A quoi cela vous sert-il
    de venir une fois de plus à la crèche ?
    A quoi vous sert-il
    d’admirer l’humilité de l’enfant-Dieu,
    de vous émouvoir de la joie de la sainte vierge
    ou de l’étonnement de Saint Joseph ?
    A quoi vous sert-il
    de regarder la hardiesse des bergers,
    qui laissent tout derrière eux,
    seulement pour chercher et voir le Sauveur ?
    A quoi vous sert-il
    de fêter Noël, si c’est seulement pour échanger des cadeaux
    et pour éprouver un peu de nostalgie pendant quelques heures ?
    Je vous ai offert la crèche
    non pas pour regarder de loin,
    mais pour toucher du doigt !
    Il vous faut porter l’enfant sur vos propres mains,
    prendre la mère de Dieu et son mari dans vos bras.
    Il vous faut prendre place au milieu des bergers
    et en devenir un.
    Devenir un avec les personnages de la nuit sainte, oui !
    Il vous faut apprendre l’humilité de l’Enfant,
    faire place à l’étonnement et la joie des « parents » dans votre coeur !
    Il vous faut vous laisser contaminer par l’enthousiasme des bergers.
    Lorsque vous aurez fêté la naissance du Christ,
    Noël doit laisser des traces dans votre vie.
    Et vous aurez à vous mettre en route, comme les Mages,
    pour apporter à l’Epiphanie vos propres dons.
    Non, mieux : vous-mêmes en cadeau !

    (D’après un sermon attribué à Saint-François d’Assise, qui aurait inventé la première crèche vivante
    à Greccio en Italie.)

     

    Traduction française par Jürgen Grauling d'après un texte allemand indiqué par Christa Cl. (la crèche prise en photo a été fabriquée par elle) et trouvé ici (Clic Apfelmuse)

  • Guetter l'aurore

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    Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore. Voilà comment le poète psalmiste exprime son espérance (Psaume 130, 6).

    Guetter l’aurore n’est pas ignorer la nuit. Bien au contraire, cet acte s’enracine au plus profond de l’obscurité en refusant de s’y abandonner à l’aigreur et la résignation. C’est compter obstinément sur la lueur d’un nouveau jour, d’une nouvelle année, d’une nouvelle génération ! Voici à Bethléem, un enfant vous est né, au milieu de la nuit ! Les bergers étaient de ces veilleurs de nuit. Les mages ont scruté le ciel. Siméon et Anne, jusque dans leur vieillesse, étaient d’infatigables pratiquants de la prière persévérante.

    A leur suite, devenez des guetteurs d’aurore qui n’abandonnent pas le monde à sa noirceur. Soyez à l’affût, dans la prière, des prémices de Celui qui vient.

    Votre Jürgen Grauling, pasteur

     

    (crédit photo : Flickr, Philippe Rouzet)

  • Rien ne remplace un être cher, pensées pour l'Eternité

    Pensées pour le dimanche de l'Eternité

    (25 novembre 2018, crédit image : Chris Lovqvist Flickr)

    Flickrchrislovqvist

    Rien ne peut remplacer la présence d’un être cher
    Il est inutile d’essayer ;
    il faut supporter et tenir bon.

    Cela paraît très dur,
    et c’est pourtant aussi une grande consolation,
    car, puisque le vide n’est pas comblé,
    on reste lié par lui.

    Il est faux de dire que Dieu le comble ;
    Il le maintient au contraire et nous aide ainsi
    à conserver notre ancienne communion,
    même si c’est douloureux.

    Ensuite, la séparation est plus dure dans la mesure où
    nos souvenirs sont plus beaux et plus riches.
    Mais la gratitude transforme le supplice du souvenir
    en une douce joie.

    On porte en soi la beauté du passé non comme une épine,
    mais comme un précieux cadeau.

    Qu’on se garde de fouiller dans ses souvenirs,
    de se livrer à eux.

    Un cadeau précieux est un trésor caché
    qu’on est certain de posséder,
    mais qu’on ne contemple qu’en de rares moments ;
    alors une joie et une force durable émanent du passé.

    Dietrich Bonhoeffer, théologien résistant et pasteur martyr, (1906-1945)

    En ce dimanche de l'éternité, nous allumerons une lumière pour chacun des défunts que nous avons accompagnés à leur dernière demeure terrestre :

    Elodie, Marguerite, Caroline, Irène, Marguerite, Robert, Paulette, Sonia, Ginette, André, Christiane, Marguerite, Robert, et aussi : Patricia, Christiane et tous ceux qui vous ont été proches...

  • Une Eglise à inventer...

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    Le constat : moins de pasteurs et moins de fidèles

    Juste avant l’été, nous avons entamé dans le consistoire une réflexion fondamentale concernant l’avenir de l’Église. D’ici 2030, l’UEPAL aura une soixantaine, soit 25 % de pasteurs en activité en moins. En même temps, nous assistons à un changement rapide qui aboutit à une société où appartenir à une paroisse, baptiser, demander une bénédiction nuptiale et même se faire enterrer à l’église sera de moins en moins naturel.

    D’une Église de desserte et de proposition à une Église de témoins

    Ces deux mutations majeures remettent en question un fonctionnement qui était concentré sur la « desserte » d’un territoire où il fallait en premier « assurer » les cultes, les casuels, le catéchisme, éventuellement des visites et des études bibliques et où les pasteurs ont tenu une place de plus en plus centrale. Notre Église « de multitude » continuera de répondre aux demandes existentielles d’accompagnement ponctuel aux grandes occasions de la vie. Mais d’une Église de proposition, nous devons sans doute évoluer vers une Église de partage de l’Évangile et de témoignage où se vit la communion de chrétiens heureux de se retrouver, d’échanger et de s’engager. Fini le temps où je viens à l’église pour « écouter le pasteur », venons désormais à l’église parce qu’il y a quelque chose d’essentiel à y vivre.

    Rejoignez un groupe de travail

    Si vous êtes prêts à participer à la mise en route, manifestez-vous ! Des groupes de travail seront créés prochainement, avec pour mots d’ordre : prendre conscience, prier, se mettre à l’écoute, expérimenter.

    L’Église de demain dès aujourd’hui

    Expérimenter, nous le ferons déjà pendant le trimestre à venir : les cultes intégreront une dose de partage. Un des cultes mensuels est déplacé au samedi ou dimanche soir avec la possibilité de se retrouver ensuite autour d’un souper participatif avec Sainte-Cène. Une petite équipe s’essaie aussi à des célébrations conviviales nommées « scène culte » (23 septembre et autres dates à venir).

     

    J. Grauling, pasteur