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Paroisse protestante de Sélestat

Bienvenue sur www.martinbucer.org

eglise.jpgCe site a pour objectif de vous présenter la Paroisse Protestante de Sélestat. Vous y trouverez des informations pratiques et toute l'actualité concernant la vie et l'histoire de la Paroisse Protestante de Sélestat (UEPAL), ville natale de Martin Bucer en Centre-Alsace.

Nous vous souhaitons une bonne visite sur www.martinbucer.org.

 

 

Le site de la paroisse de Sundhouse-Marckolsheim : http://eglisedesundhouse.wix.com/paroisse

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Bloc-notes

  • Bas les masques ! Prédication rimée

    002bis

    L’habit ne fait pas le moine

    Mais le porter, c’est bien plus fun

    Nous portons tous des masques

    pour qu’on nous lâche les basques

     

    Le pif rouge ne fait pas le clown

    mais il cache quand en fait on est tristoun…

    …net, n’est-ce pas. Car tout bon…

    …nement, the show must go on !

     

    Qui suis-je ? En voilà une drôle de question

    Qui suis-je ? Vous voulez le savoir : un grand champion !

    Je n’ai rien, rien à me reprocher

    tout est net, d’une grande propreté

     

    Qui suis-je ? Mais arrêtez donc de me narguer

    Voulez-vous pour de bon me fâcher ?

    Elles sont dangereuses, ce genre de questions

    Vous voulez ma mort, que je fasse une dépression ?

     

    L’habit ne fait pas le moine

    Mais le porter, c’est bien plus fun

    Nous portons tous des masques

    Alors lâchez-moi les basques !

     

    Le pif rouge ne fait pas le clown

    mais il cache quand en fait on est tristoun…

    …net, n’est-ce pas ? Car pour ne pas se faire huer

    Le show doit continuer !

     

    Jeune déjà, je me suis forgé une carapace

    Je m’étais pris deux-trois bricoles en face

    Certains moquaient ma naïveté,

    et, sans vergogne, en abusaient.

     

    Il ne fait pas bon de se montrer

    ce qu’on ressent, ce que l’on est

    Pour exister dans la société

    il vaut mieux se dissimuler

     

    Pour représenter quelque chose

    préférez prendre la pose

    Pour de vrai, faites mieux semblant

    et alors, vous serez dans le vent.

     

    C’est au moins ce que j’ai appris

    C’est ainsi que je me suis fait plein d’amis

    Mon carnet d’adresses est plein

    Je brasse du vent à pleines mains

     

    L’habit ne fait pas le moine

    Mais le porter, c’est bien plus fun

    Nous portons tous des masques

    même si, en-dessous, le visage est flasque!

     

    Le pif rouge ne fait pas le clown

    mais il cache quand en fait on est tristoun…

    …net, n’est-ce pas. Car tout bon…

    …nement, the show must go on !

     

    Mon image n’a aucune faille

    tout est lisse comme de l’émail

    Mes zones d’ombres ? Je les cache bien

    On ne me reproche jamais rien.

     

    Et même si on me reprochait quelque chose

    Qu’on me disait que ma vie n’était pas rose

    je saurais toujours montrer du doigt

    celle ou celui mille fois pire que moi

     

    Regardez-moi ce collecteur d’impôt

    il doit en avoir sur la conscience

    par contraste, je ne serai que plus beau

    car, moi, j’ai de la contenance

     

    Merci, Seigneur, merci, merci,

    pour ce que j’ai et que je suis

    Tu m’as fait si exemplaire

    que mes mérites sont pour me plaire.

     

    Hé, pharisien, tu n’es pas moine

    en porterais-tu même les frusques

    il ne suffit pas d’être smart et fun

    l’orgueil, même dissimulé, Dieu le débusque

     

    Crois-tu que Dieu ne remarque point

    que tu n’agis que pour l’apparence

    Qu’à chacune de tes charités est joint

    un reçu de bonne conscience

     

    En aucun cas, tu ne tiens

    au bienfait de ton prochain

    Toujours tu ne deviens sage

    que si cela sert ton image

     

    Dieu qui regarde au cœur

    ne se contente pas d’un leurre

    Devant lui, personne ne prend la fuite

    ne peut se prévaloir de bonne conduite.

     

    Dès lors, renonce à tes frasques

    Devant lui, mets bas les masques

    Crois-tu que ton péché est infime

    ne joue pas le rôle de la victime.

     

    Entre en toi, avec courage,

    lâche tout, et tu deviendras sage

    Car quand tu n’as plus rien en main

    Dieu devient ton lendemain.

     

    Dans tes failles, il s’introduit

    Ainsi, sa lumière luit

    au milieu de tes ténèbres

    Enfin sa gloire, et non la tienne, célèbre !

     

    Qui suis-je ? Cette question ne fait plus peur

    Qui suis-je ? Personne ! Mais tu es au cœur

    de l’attention du Très-Haut

    Qui souffle tendrement le chaud.

     

    Porter un masque, ça peut avoir du bon !

    C’est avoir une « persona », être un personnage

    Remplir une tâche, une vocation, une fonction

    Fournir un véritable ancrage.

     

    Elie, dont le Très-Haut avait fait son porte-parole,

    prenait très au sérieux son rôle

    ne lâchait jamais le divin drapeau

    contre reine, roi et prophètes faux !

     

    Le métier de prophète confère à Elie

    une force, un but, son sens dans la vie

    C’est même sa colonne vertébrale

    de défendre Dieu et de frapper l’idole Baal.

     

    Encore il y a peu, il a fait la démonstration

    qu’il peut vaincre seul contre tous

    dans une sacrificielle compétition.

    Les serviteurs de Baal avait la loose.

     

    Sa passion jalouse l’a même mené

    à tous les massacrer

    Mais la reine, la méchante Jézabel,

    se vengerait avec tout son zèle.

     

    L’habit, des fois, fait bien le moine

    Le porter fait grandir telle personne

    Celle-ci en prend pleinement la mesure

    pour obtenir une vraie stature.

     

    Devant l’adversité elle garde le masque

    inflexible dans la bourrasque

    Pas de questions à se poser

    La mission doit continuer

     

    Le clown ne prépare pas au pif

    son spectacle caritatif

    Le show n’est pas fait que pour rire

    Souvent, il fait aussi réfléchir.

     

    Tout à coup, Elie s’effondre

    s’enfuit dans le désert

    ne souhaite plus répondre

    aux appels de Dieu le Père

     

    Avait-il pris seulement le temps

    de se mettre encore à Son écoute ?

    Lui arrivait-il de prendre un rythme lent

    pour méditer, jouer au foot ?

     

    Jamais ! Le prophète était submergé

    par les offenses à la divine dignité

    auxquelles il devait parer

    Pas le temps de se marrer.

     

    Pas le temps de prendre de la distance

    quand on se croit le fer de lance

    d’une croisade contre les mécréants

    quand on est seul juste contre les méchants

     

    La fonction prend alors le dessus

    C’est par passion jalouse que tu es mu

    Il ne reste plus qu’à chausser les basques

    et sur la tête mettre un… casque

     

    Pif devant, rouge pivoine

    en route sur la chaussée au moine

    Quand on est pris par la fonction

    pas un moment pour l’introspection

     

    Ressemblerais-tu même à clown

    Serais-tu secrètement tristoun…

    …net, n’est-ce pas ? Tout bonn…

    …nement, show must – ever – go on !

     

    Un jour, pourtant, l’échafaudage prend l’eau

    Pourquoi naît-on quelques années plus tôt

    Qu’est-ce que ça signifie ? Où est le sens

    à mon métier, mon existence ?

     

    Hier encore, tout semblait bien,

    aujourd’hui plus rien ne rime à rien !

    Se coucher, garder le lit…

    de la rivière dans le cas d’Elie.

     

    Envie de mourir, ne plus se lever

    A peine encore s’alimenter

    Elie est en prostration

    Il fait une profonde dépression.

     

    Un ange, un messager est là.

    Hou, Elie ne le remarque presque pas.

    Tellement, il est discret

    seulement, la table il met !

     

    De quoi sustenter le prophète

    tel une mère son nourrisson allaite

    Une galette et une cruche d’eau

    au départ sans piper mot

     

    Puis le lendemain déjà

    Elie n’est plus autant en bas

    Prêt à être à l’écoute

    l’ange le remet sur la route

     

    Une longue route de quarante jours

    à travers le désert chaud comme un four

    il faut bien ça pour aller mieux

    pour se trouver, soi, et trouver Dieu

     

    Sur ce périple plus de casque

    Elie y laisse tous ses masques

    pour se présenter à Dieu à nu

    Qui l’accompagne à son insu

     

    Arrivé à la montagne, il aura le privilège

    de voir Dieu, d’habitude un sacrilège

    Sorti de la faille d’une roche

    Dieu apparaît, Dieu se fait proche.

     

    Dieu ne fracasse pas les montagnes

    ne fait pas trembler la castagne

    Non, il ne veut être vu

    que dans le bruissement d’un souffle ténu.

     

    Pour Elie, quelle révélation inouïe

    Dieu est douceur et tendresse

    qui s’adresse à ce qu’en toi tu as enfoui

    quand tes yeux tu abaisses

     

    Devant Dieu, lui seul, enlève ton casque

    Devant lui, mets bas les masques

    Crois-tu que ton péché est infime

    ne joue pas le rôle de la victime.

     

    Entre en toi, avec courage,

    lâche tout, et tu deviendras sage

    Car quand tu n’as plus rien en main

    Dieu devient ton lendemain.

     

    Dans tes failles, il s’introduit

    Ainsi, sa lumière luit

    au milieu de tes ténèbres

    Enfin sa gloire, et non la tienne, célèbre !

     

    Qui suis-je ? Cette question ne fait plus peur

    Qui suis-je ? Personne ! Mais tu es au cœur

    de l’attention du Très-Haut

    Qui souffle tendrement le chaud.

     

    Le pif du clown est rouge pivoine

    c’est qu’il connait la solitude du moine

    Parce qu’il connait la tristesse par le milieu

    qu’il peut être profondément joyeux

     

    Mais le clown tire maintenant sa révérence

    devant André et sa douce France*

    Que toute cette auguste assemblée

    par les bienfaits du Très-Haut soit comblée.

     

    Que sa tendresse vous emmène

    à travers les déserts et les revers

    et vous procure la joie profonde. Amen !

     

    * (Francine et André fêtaient leur noces d'or, lors de ce culte)

     

    Prédication sur 1 Rois 19 (Elie dans le désert et à l'Horeb) et Luc 18 (parabole du pharisien et du collecteur d'impôt).

  • Bonne année 2016

    Bonne annee 2016

    Le prophète Esaïe a le chic de comparer l'agir de Dieu avec celui d'une mère. Même s'il a du mal à dire : Dieu est comme une mère.

    Jugez plutôt vous-même à la traduction habituelle que nous propose le mot d'ordre qui est plus proche du texte biblique : "Comme un homme que sa mère réconforte, je vous réconforterai moi-même." Comme si Esaïe avait du mal à admettre que Dieu pouvait agir comme une femme. Dieu comme Père nous semble plus courant, notamment dans la bouche de Jésus qui nous apprend à dire Notre Père.

    Mais ce qui importe dans le mot d'ordre, c'est le réconfort que Dieu procure qui est semblable à celui d'une mère pour son enfant. Alors Dieu "père" ou "mère", ce n'est qu'une façon de dire, une manière d'approcher l'action mystérieuse de Dieu. Celle-ci dépasse de loin toutes nos comparaisons imparfaites, même celle de l'amour des parents qui, malheureusement, est souvent défaillant. Dans le même livre Esaïe, ne lisons-nous pas ceci : La femme oublie-t-elle son nourrisson, oublie-t-elle de montrer sa tendresse à l'enfant de sa chair ? Même si celle-là l'oubliait, moi, je ne t'oublierai pas ! (Esaïe 49.15)

    Tous nos voeux de bénédiction pour cette nouvelle année qui s'ouvre !

    Santé, bonheur, présences amicales à vous,

    mais aussi force, courage et réconfort dans les moments difficiles !

    Votre pasteur Jürgen Grauling et tout le Conseil Presbytéral de la Paroisse Protestante de Sélestat !

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